Maison PJàN
Rénovation et extension
Sélectionné PRIX ARCHINOVO 2017
Destacats de la 2a MOSTRA D’ARQUITECTURA INTERNACIONAL CATALANA
Finaliste TROPHEES DE LA CONSTRUCTION- BatiActu 2016
Maître d’ouvrage Privé / Programme maison individuelle, 3 chambres / Lieu Nantes, Pays de la Loire, France / Surface bâtiment 145 m² SHON / Coût des travaux 160.000 euros HT / Développement durable RT 2012 / Calendrier études 2012 – livraison 2015 / Architecte mandataire, économiste onze04 / Équipe du projet Gustavo Silva-Nicoletti, Margaux-Anne Bouvier, Mathias Gerhardt
Suivi de chantier Gustavo Silva-Nicoletti, Margaux-Anne Bouvier, Mathias Gerhardt / Thermique Aunéa / Gros œuvre BTG / Charpente bois Isolex Bois / Couverture GCE toitures / Plâtrerie Amenastil / Plomberie Electricité Sidero / Photographie Laurent Desmoulins
Le projet est situé dans le quartier Dervallières-Zola, à l’ouest de Nantes. Il s’agit d’un quartier ayant une faible densité urbaine et un voisinage composé essentiellement de maisons individuelles.
Le terrain dispose à l’origine d’une habitation avec un sous-sol semi-enterré, un rez-de-chaussée surélevé et un étage sous combles aménagé, ainsi qu’un jardinet en fond de parcelle. Il est bordé de deux maisons individuelles aux toitures inclinées à double pente en tuile.
La famille, composée de quatre personnes, souhaitait améliorer la distribution actuelle de la maison en augmentant sa surface afin de palier au manque d’espace actuel et ainsi obtenir trois chambres convenables.
La réponse à la surélévation de cette maison est donnée par l’observation des toitures traditionnelles de Nantes : la présence importante des toitures d’ardoise très inclinées est rythmée et contrasté par d’imposants murs en brique contenant les cheminées.
A Nantes il n’y pas de construction traditionnelle en brique. Les façades présentent un socle en pierre de granit et les étages supérieurs sont enduits et peints dans des tonalités claires. Le reflet noir des fenêtres atténue le contraste avec les toitures d’ardoises, trouvant ainsi une unité formelle et chromatique. Seul l’imposante présence de ces murs-souches vient déstabiliser cet équilibre introduisant un dégrée de richesse et de complexité volumétrique que les bâtiments n’ont pas intentionnellement intégrés à la base de leur conception.
La brique étant choisie pour ses propriétés thermiques et non en fonction d’un souci esthétique, le paysage urbain de la ville est donc marqué à l’origine par un accident formel.
Avec la réalisation de bâtiments plus importants afin d’accueillir un plus grand nombre de logements, les souches augmentent progressivement leur taille et deviennent des murs-pignons, véritables non-façades de la ville. Ces éléments évoluent, incorporant timidement des fenêtres jusqu’au premier tiers du XIXème siècle où nous trouvons déjà de nombreux édifices dont les cheminées deviennent un élément très complexe et de grande importance dans la composition architecturale des immeubles. Les cheminées se muent en véritables façades, avec de faux et de vrais percements, modénatures, arcades, etc. Sur certaines constructions, ces éléments se retournent vers les façades principales en établissant une continuité entre l’écriture de la rue et celle du pignon.
Avec les évolutions techniques et la disparition progressive du chauffage au bois dans les logements, ce travail autour des cheminées et des souches n’a pas eu de suite dans l’architecture contemporaine.
Le projet propose de rehausser la maison existante ; cette dernière est surélevée d’une hauteur moyenne d’environ 3m, ce qui permet la création d’un niveau supplémentaire complet et d’un niveau partiel sous combles côté jardin. L’impact visuel de l’extension est minimisé depuis la rue grâce au désaxage du faîtage vers la façade arrière.
La présence de souches sur les deux pignons que nous devons rehausser tout comme l’importance visuelle de la surélévation par rapport à l’échelle de la rue, nous amènent tout d’abord à poursuivre ce travail vernaculaire puis reprit par les architectes du XIXème siècle.
Cliente Privé / Programa vivienda unifamiliar / Lugar Nantes, Pays de la Loire, France / Superficie 145 m² / Coste 160.000 euros HT / Calendario proyecto 2012 – obra 2015 / Arquitectos onze04 / Equipo de proyecto Gustavo Silva-Nicoletti, Margaux-Anne Bouvier, Mathias Gerhardt
Dirección de obra Gustavo Silva-Nicoletti, Margaux-Anne Bouvier, Mathias Gerhardt / Ingeniero Térmico Aunéa / Paletería BTG / Carpintero Isolex Bois / Fachada Cubierta GCE Toitures / Tabiquería interior Amenastil / Instalaciones Sidero / Fotos Laurent Desmoulins
El proyecto está situado al oeste de Nantes. Se trata de un barrio con una débil densidad urbana y un vecindario compuesto esencialmente de viviendas individuales. El terreno cuenta de una vivienda formada por un sotan, una planta baja levantada respecto a la calle y una semiplanta bajo el tejado.
La respuesta a la remonta de esta casa viene dada por la observación de los tejados tradicionales: Estos están formadas por grandes planes muy inclinados de pizarra, que están ritmats y contrastados por imponentes muros en obra que conforman las chimeneas.
Nantes no cuenta con una construcción tradicional en ladrillo. Las fachadas presentan un zócalo en piedra de granito y los niveles superiores están enlucidos y pintados en tonalidades claras. El reflexe oscuro de las ventanas atenúa el contraste con los tejados de pizarras, encontrando así una unidad formal y cromática. Sólo la imponente presencia de estos muros viene a desestabilizar este equilibrio introduciendo un nivel de riqueza y de complejidad volumétrica que no estaba buscado en la concepción de estos edificios.
El tocho, elegido por sus propiedades térmicas y no estéticas, determina un paisaje urbano marcado por un accidente formal. Las chimeneas evolucionan progresivamente hasta incorporar tímidamente algunas ventanas, hasta llegar, al primer tercio del siglo XIX, a acontecer elementos de gran importancia en la composición de las fachadas; frisos, gárgolas, acroterres, frontones… forman parte de las chimeneas de este periodo.
Estas nuevas fachadas giran hacia las principales estableciendo una continuidad entre la escritura de la calle y la de las medianeras. Hoy, y a pesar de la aparición progresiva de nuevos elementos técnicos en las cubiertas, con la desaparición de la calefacción a leña, se ha perdido este trabajo alrededor de las chimeneas.
El proyecto propone la remonta de la casa existente. La existencia de una chimenea a cada medianera que tenemos que realzar, sumado a la importante presencia visual desde la calle del nuevo volumen, nos traen a proseguir este trabajo vernacular…
Cliente Privé / Programa vivienda unifamiliar / Lugar Nantes, Pays de la Loire, France / Superficie 145 m² / Coste 160.000 euros HT / Calendario proyecto 2012 – obra 2015 / Arquitectos onze04 / Equipo de proyecto Gustavo Silva-Nicoletti, Margaux-Anne Bouvier, Mathias Gerhardt
Dirección de obra Gustavo Silva-Nicoletti, Margaux-Anne Bouvier, Mathias Gerhardt / Ingeniero Térmico Aunéa / Paletería BTG / Carpintero Isolex Bois / Fachada Cubierta GCE Toitures / Tabiquería interior Amenastil / Instalaciones Sidero / Fotos Laurent Desmoulins
El projecte està situat a l’oest de Nantes. Es tracta d’un barri amb una feble densitat urbana i un veïnat compost essencialment d’habitatges individuals. El terreny compta d’un habitatge format per un sotan, una planta baixa aixecada respecte al carrer i una semiplanta sota la teulada.
La resposta a la remunta d’aquesta casa ve donada per l’observació de les teulades tradicionals: Aquestes estan formades per grans plans molt inclinats de pissarra, que estan ritmats i contrastats per imponents murs en obra vista que conformen les xemeneies.
Nantes no compta amb una construcció tradicional en totxo. Les façanes presenten un sòcol en pedra de granit i els nivells superiors estan arrebossats i pintats en tonalitats clares. El reflexe fosc de les finestres atenua el contrast amb els teulats de pissarres, trobant així una unitat formal i cromàtica. Només la imponent presència d’aquests murs ve a desestabilitzar aquest equilibri introduint un nivell de riquesa i de complexitat volumètrica que no estava buscat en la concepció d’aquests edificis.
El totxo, triat per les seves propietats tèrmiques i no estètiques, determina un paisatge urbà marcat per un accident formal. Les xemeneies evolucionen progressivament fins a incorporar tímidament algunes finestres, fins a arribar, al primer terç del segle XIX, a esdevenir elements de gran importància en la composició de les façanes; frisos, gàrgoles, acroterres, frontons… formen part de les xemeneies d’aquest període.
Aquestes noves façanes giren cap a les principals establint una continuïtat entre l’escriptura del carrer i la de les mitgeres. Avui, i malgrat l’aparició progressiva de nous elements tècnics en les cobertes, amb la desaparició de la calefacció a llenya, s’ha perdut aquest treball al voltant de les xemeneies.
El projecte proposa la remunta de la casa existent. L’existència d’una xemeneia a cada mitgera que hem de realçar, sumat a la important presència visual des del carrer del nou volum, ens porten a prosseguir aquest treball vernacular…